JOHNNY HALLYDAY LES TELEVISIONS  

 

 

 

 

 

 

 

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        JOHNNY HALLYDAY " TOUR 66 "

 

Diffusion le 31 Mai2009 sur TF1
Présentation : Nikos Aliagas

Resumé :
Alors que le parterre est déjà noir de monde, Grégoire et Christophe Maé, deux des pur-sang de la prolifique écurie Jean-Claude Camus, assurent la première partie dans une indifférence quasi générale. Les VIP débarquent, eux, au compte-gouttes : Jean-Paul Belmondo, Michel Bouquet, Hugues Auffray, Chantal Goya, Bernard Kouchner, Jean-Pierre Raffarin... Et Alain Delon, dont l'apparition royale dans l'enceinte fait son petit effet à l'applaudimètre.

 


Le début du show est imminent. Impossible de ne pas se laisser aller à quelques hypothèses pour l'entrée sur scène. Premières notes. Suspendu dans les airs, le batteur descend à la vitesse d'un ascenseur. Soudain, un rideau d'étincelles. Puis, Johnny, immobile, apparu de nulle part, recevant sa première ovation avant de débuter a capella Ma gueule. Peut-être doit-on voir là-dedans un pied de nez, lui qui a usé de toutes les arrivées spectaculaires. D'ailleurs, le dispositif se veut suffisamment « discret » - tout est relatif - pour ne pas ensevelir l'aspect purement musical. Un aigle en acier et aux yeux rouges surplombe la scène installée à l'extrémité d'un Stade de France à la visibilité aléatoire. D'où la possibilité pour certains de n'apercevoir qu'un Playmobil. Ce qui frappe davantage, ce sont les variations autour des jeux de lumière et les animations en images de synthèse.
Les hostilités peinent néanmoins à vraiment démarrer. Je veux te graver dans ma vie, Joue pas de rock'n'roll pour moi et Dégage s'enchaînent sans agitation. Arrive alors le frissonnant Diego pour donner enfin un coup de booster. La voix de Johnny met encore tout le monde d'accord : surpuissante, pénétrante, extra-terrestre. Jamais en effet l'homme n'a semblé chanter aussi bien.
Que doit-on également retenir ? Un Marie repris en choeur par la foule, un Que je t'aime fortement chargé en testostérone, Un Gabrielle qui voit chacun croiser les poignets pour « mourir d'amour enchaîné », Un Allumer le feu qui porte bien son nom, un Requiem pour un fou à tomber à genoux. On passera sur Ça peut changer le monde où les écrans diffusent des images de l'aimante Lætitia en mission humanitaire. Sang pour Sang avec le fils David et le Bon temps du rock'n'roll avec Sylvie Vartan.

Trémolos dans la voix
Johnny n'est plus un agité des gambettes. Ce qui ne l'empêche d'être à la fois rageur et habité. Une partie de la scène sur roulettes s'avance au milieu de l'arène. C'est l'instant unplugged. Ou plutôt l'hommage Elvis Presley (Blue Suede Shoes, That's allright mama , I got a woman).
« Il me manque vraiment beaucoup. Je ne peux pas chanter cette chanson sans penser à lui ». Il ? Michel Berger. La chanson ?
Tennessee. Place ensuite à un medley dans lequel il ressort les bonnes vieilleries qui avaient quitté son répertoire (Les coups , Noir c'est noir, Seul, Aussi dur que du bois, Jusqu'à minuit ). La fin se fait proche. Johnny entame une version contagieuse de L'envie. Le pont instrumental du morceau embrase le Stade de France. Trémolos dans la voix, le rockeur est à deux doigts de verser sa larme : « Ces cinquante années passées avec vous, je ne les oublierai jamais. Du plus profond de mon coeur, je vous aime ».
Rappel. Ça ne finira jamais a des allures de volte-face. Sentiment balayé par le magistral Et maintenant, emprunté à « Monsieur 100 000 volts ». Ultimes roulements de tambour. Ultime ovation.

PS: . L'évènement, qui était présenté par Nikos Aliagas, a attiré 5.368.000 téléspectateurs, soit 31.6% de PDM. Une belle audience ! Lir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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