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FLASHBACK
2006 " SION ( SUISSE )
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SION ( Suisse) le 08/07/2006 à 21h00
STADE DU TOURBILLON Rue des
Echuttes 1959 SION
SUISSE
Tarifs
:
51,73
€ à 97,00 €
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Introduction musicale L' envie Je suis ne dans la rue Ce qui ne tue
pas nous rend plus fort Marie La paix Ma gueule Hey joe J'
oublierai ton nom Le bon temps du rock'n'
roll Presentation des musiciens Le penitencier Quelque chose de
tennessee J' ai oublie de vivre Cours plus vite charlie La musique que
j' aime Voyage aux pays des
vivants Allumer le feu Rivière ouvre ton lit Mon plus beau noël OCarole Honky tonk women Derrière l' amour Gabrielle Que
je t' aime Si tu pars La quête
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LA
PRESSE
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LE
MATIN
ONLINE
DU 8
JUILLET
2006
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Johnny comme un lion dans le
Tourbillon! |
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SION (VS) Le plus célèbre rocker
de l'Hexagone a fait vibrer hier soir près de 20 000
personnes dans le Stade de Tourbillon. Des fans de la
première heure aux plus jeunes admirateurs ils ont tous
applaudi et chanté sur les plus grands tubes de ce Flash
Back Tour |
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MELINA SARGENTI |
08 juillet 2006 |
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«Qu'on me donne
l'obscurité et la lumière...» Il est 21h40 hier soir
lorsque les premières phrases de l'«Envie», s'élèvent
dans le ciel de la capitale valaisanne. La scène s'ouvre
en son milieu et il apparaît. Johnny Hallyday entre en
scène pour le premier stade de son Flash Back Tour. Ils
sont près de 20 000 à être venus voir l'idole des
jeunes, le plus grand rocker français de l'histoire.
La fête du rock a déjà commencé plusieurs heures
auparavant dans la capitale valaisanne. L'ouverture des
portes est prévue à 17 heures mais les premiers fans
sont déjà là avant, bien décidés à se placer le plus
près possible de leur idole. Ensuite, pour tuer le
temps, on échange des anecdotes, des récits de concert.
Certains entonnent des chansons de Johnny tandis que
d'autres lui hurlent leur amour. «Johnny, on t'aime!»
crie un groupe de femmes arborant toutes le visage de
leur idole sur leur T-shirt.
La première partie
fait monter l'ambiance d'un cran. Mauss est un jeune
groupe de rock que Johnny parraine. La température
augment encore avec la superbe Anguun qui fait elle la
deuxième partie. Mais déjà les fans
s'impatientent.
L'heure du début du spectacle est
prévue à 21h30. «Mais il a toujours au moins une
demi-heure de retard», lâche un fan résigné.
Eh
bien pas cette fois. «Qu'on me donne l'obscurité et la
lumière...» 21h40, le show commence. Pendant sa première
chanson, il déambule d'un côté et de l'autre de la
scène, comme pour saluer tout son public. Après
l'«Envie», le rocker enchaîne ses tubes. Les plus
anciens font vibrer ses fans de la première heure. Puis
les premières notes de «Marie» réunissent toutes les
générations, les plus jeunes ayant souvent découvert
l'idole grâce à cette chanson.
Lorsque celui-ci
entame «Ma gueule», une clameur s'élève. Johnny défile
sur le devant de la scène comme un lion en cage. Sur les
trois écrans géants apparaît sa gueule. «J'ai la chair
de poule, confie une dame. Je ne suis pas une fan mais
je voulais le voir une fois. C'est
génial!»
Minute d'émotion aussi lorsque le
chanteur dédie «J'ai oublié de vivre» à son ami Raymond
Devos, récemment décédé.
Accusé il y a quelques
années de ne plus avoir la même énergie qu'avant, le
rocker a prouvé hier à son public qu'il était toujours
le grand Hallyday. A l'aise, décontracté, plein de la
fougue qui le caractérise depuis toujours il a égrené
les tubes pour le plus grand plaisir de ses fans et de
ceux qui le sont sûrement devenus depuis hier
soir.
«Qu'on me donne l'obscurité et la
lumière...» Le voeu du grand Johnny a été exaucé hier
soir. Il a fait vibrer le coeur de milliers de fans dans
l'obscurité de la nuit chaude valaisanne et face à la
lumière de Valère et Tourbillon illuminés. |
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24
HEURES
DU 10
JUILLET
2006
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Johnny allume le feu à TourbillonTOURNÉE Pour le «premier stade» de sa
mégatournée, le rocker a emballé les 20 000 fans réunis à Sion.
JEAN-LOUIS KUFFER Publié le 10
juillet 2006
PHOTOS OLIVIER ALLENSPACH- ROCKER-TORERO: Johnny
Hallyday, à 63 ans, reste un grand fauve de la
scène. |
«Avec vous, j'ai la plus grande chorale du monde, lance Johnny au public de
Tourbillon qui chante avec lui dans la nuit, la prochaine fois c'est vous qui
viendrez sur scène et moi qui vous applaudirai!»
Il est comme ça,
Johnny, vieux gamin complice au sourire craquant et à la forme éblouissante en
dépit de ses 63 balais et de la formidable machine qu'il a mise en branle une
fois de plus: étonnamment personnel et proche de ses fans de tous les âges, tour
à tour déchaîné dans les rocks les plus endiablés ou tendre comme un papa gâteau
quand il murmure à la petite Jade (clip à l'appui où l'on voit sourire et
grandir la gosseline adoptée) qu'elle est son «plus beau Noël»…
On a beau
l'avoir vu et revu, jusqu'à l'apothéose qu'a représenté la grand-messe
anniversaire du Parc des Princes, en 2003, année de ses soixante ans: Johnny
Hallyday a gardé, avec son charisme unique et sa capacité de rebondir en grand
fauve du rock, sa fantastique énergie et, aussi la générosité avec laquelle il
met en valeur ses musiciens (ses choristes en leur superbe reprise de Proud
Mary) ou communique avec son public, une folie juvénile et bon enfant alliée au
souci de bien faire d'un immense «pro».
Genre fête de
tribu-famille
On l'a dit et répété, le public de Johnny n'a pas cessé
de se renouveler, qui fait aujourd'hui très famille élargie, avec un petit creux
de 16-20 ans et une large majorité de quadras-sexas entraînant une nuée de
fistonnes et fistons, plus la cohorte de femmes seules connaissant par cœur tout
le répertoire et les irréductibles de la première heure, motards ou pas, tatoués
ou pas, mais tous plutôt débonnaires sur l'herbette des abords du
stade.
Dès la fin de l'après-midi de plein soleil, ce gentil monde
s'était retrouvé au pied de la colline à la vénérable ruine crénelée de
Tourbillon, avant d'investir la pelouse à couverture noire dès les premiers
concerts du jeune groupe Mauss, que Johnny a pris sous son aile, suivi de la
sensuelle Anguun, ondulant comme une liane et faisant monter la sauce rock avec
une plus solide autorité.
La nuit s'en venait sur les hauteurs lorsque,
après une montée en puissance d'accords pour ainsi dire wagnériens, une subite
alerte de sirènes soulignée par un ballet de faisceaux lumineux annonciateurs de
drame, apparaissait l'«idole» en habit de lumière mi-prince, mi-torero, amorçant
son concert sur L'envie, aussitôt suivi du très «perso» Je suis né dans la
rue.
Traversée de l'histoire du rock ponctuée de grands classiques, d'Hey
Joe (avec les accents de guitare à la Hendrix qui conviennent) à Honky Tonk
Woman en passant par The House of the rising Sun (ces Portes du pénitencier
repris a cappella par le stade entier), le concert de ce Flashback Tour est
aussi un long travelling sur la vie de ce Fils de personne dont la dernière
apparition se fera pourtant en t-shirt noir portant la seule mention de
SMET.
Féerie psychédélique
Dans le cadre de scène évoquant
un porche à l'antique aux inscriptions rongées par le temps, le triptyque des
écrans déploie un spectacle à lui seul, parfois d'une féerique beauté, de telle
traversée d'une futuriste Metropolis à celle d'un désert ou à l'attaque des
femmes-vampires, entre autres visions psychédélique dont le baroquisme «popu»
convient à merveille à la fabuleuse BD dont Johnny est à jamais le héros..
Autres dates: Neuchâtel, Jeunes-Rives, 14 juillet. Genève, l'Arena, les
7 et 8 octobre.
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TRIBUNE
DE GENEVE
LE 10
JUILLET
2006
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Johnny signe un étonnant Sion et lumières
Samedi à Tourbillon, 19 200 fans sont venus saluer une idole
particulièrement en voix.Sion / lionel chiuch Publié le
10 juillet 2006 «Eh, t'as vu ça? Y'a Johnny au bar!». «Mais non, banane, c'est pas Johnny,
c'est un sosie.»
Sosies, clones, ils sont quelques-uns à s'être fait une
tête de circonstance pour venir saluer leur idole, samedi à Sion. Mèches
blondes, lunettes noires et petite moustache. Il y a même ce type, armé d'une
guitare et d'un micro, qui débarque à la buvette du stade de Tourbillon pour y
massacrer une poignée de titres de la star.
Johnny Hallyday à Sion. «Quoi, ma gueule? Qu?est-ce
qu?elle a, ma gueule?» (© Laurent Guiraud) |
C'est que Johnny Hallyday incite au mimétisme. Une pêche pareille, à 63 ans,
tout le monde en rêve. Et on ne parle pas du succès, jamais démenti en
quarante-cinq ans de carrière. Flashback, la nouvelle tournée, revient
justement sur ces glorieuses années.
Théâtre en
ruine
Oubliée l'époque où Antoine voulait enfermer le remuant rocker
dans «une cage à Médrano». Désormais, c'est plutôt à Barnum que l'on songe en
découvrant l'impressionnant dispositif scénique du spectacle. En façade, des
pans de murs couleur cendre, vestiges d'un théâtre gigantesque dont subsistent
deux majestueux escaliers. Un décor pompier où les pompiers seraient arrivés
trop tard (à force d'Allumer le feu, il fallait bien que ça
arrive).
La première image n'est pas des plus rassurantes. Les faisceaux
des projecteurs viennent s'accrocher à la quadruple rangée de barbelés qui
ceinture le stade, sur fond de détonations et de vrombissements. Un remake de
Johnny s'en va-t-en guerre? «C'est le premier stade de la tournée et je
suis content de commencer par Sion», rassure la star qui entame son show par
L'envie.
Bonne pioche pour les 19 200 spectateurs, Johnny est en
voix. Puissante, juste, elle bénéficie en outre d'une balance idéale. En
revanche, côté visibilité, mieux vaut disposer d'une paire de jumelles si l'on
est dans les tribunes. Le regard passe alors d'un écran géant à l'autre,
glissant ainsi de la réalité au virtuel. Johnny en pixels, c'est quand même
moins fun que Johnny en chair et en os.
Soyons honnêtes, la
prouesse technique est bluffante. Qualité de l'image, incrustations, montage…
c'est un sans-faute, pour peu qu'on aime le kitsch et la surenchère. Sont
successivement soumis à ce traitement Je suis né dans la rue, Oh Marie, Ma
gueule, J'oublierai ton nom ou encore Hey Joe. Sur cette dernière,
l'écran central se couvre de coulées de sang tandis qu'oncle Sam pointe son
doigt vers le public. Mon Amérique à moi n'est plus celle qu'elle
était…
Petite pause acoustique. On puise dans les classiques, avec Les
portes du pénitencier ou encore Tennessee. Les spectateurs mêlent
leurs voix à celle de l'artiste. Lequel, radieux, encourage les vocations: «Avec
vous, j'ai la plus grande chorale du monde», se réjouit-il.
Hommage à
Devos
Flashback, encore. Septembre 1960. La salle parisienne
L'Alhambra accueille un jeune inconnu en vedette américaine de Raymond Devos. Le
gaillard se roule sur scène, le public s'indigne. Le directeur des lieux veut se
débarrasser de l'énergumène, mais l'humoriste belge menace: «Je pars si vous
virez le petit.» Le petit, devenu sexagénaire, raconte l'anecdote et rend
hommage à Devos en lui dédiant J'ai oublié de vivre.
Un petit coup
de Blues, une reprise de Honky Tonk Man très stonnienne, puis c'est le
retour de la grande aventure avec la diffusion d'une sorte de saga sidérale et
sidérante. Quel que soit le registre, les musiciens - notamment l'excellente
section rythmique - font preuve d'un savoir-faire sans faille.
Johnny
salue ensuite les mamans présentes et leur offre son Plus beau Noël.
L'écran se transforme alors en album de famille, avec photos de Laetitia et
du chanteur donnant le biberon à Jade, leur fille adoptive. Les spectateurs
essuient une larme, puis une autre sur Que je t'aime, avant de partir, en
Quête (la chanson de Brel clôt le concert) de leur bagnole. La fête aura
duré plus de deux heures.
Une tournée qui fait dans la démesure
Trente semi-remorques, sept autobus, 60 tonnes de matériel, 140 m² d'écrans
vidéo, 400 m² de scène et de décors, une équipe de 95 personnes (sans compter le
personnel sur place), bref, Flashback ne fait pas dans la
demi-mesure.
On comprend dès lors la légitime angoisse des organisateurs
dès qu'il s'agit de comptabiliser les réservations. C'est sans doute parce
qu'elles étaient insuffisantes (même si le producteur de Johnny s'en défend,
préférant évoquer un problème de logistique) que la première étape de la tournée
- Troyes, en France - a été purement et simplement annulée. C'est la troisième
fois, d'ailleurs, que Johnny pose un lapin aux Troyens qui ont quand même
investi près de 200 000 francs pour aménager leur stade.
Troyes pleure
mais Sion rit et devient ainsi la première ville européenne à accueillir le cru
Johnny 2006 dans un stade. Michael Drieberg, le tourneur pour la Suisse, précise
quant à lui qu'il reste encore des places pour le concert de Neuchâtel, le 14
juillet (billet Ticket Corner et Fnac).
Enfin, les Genevois pourront
goûter à la version «sous toit» de Flashback les 7 et 8 octobre prochains
à l'Arena.
http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/culture_societe/johnny__10_7_.html
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