JOHNNY HALLYDAY  FLASH BACK 2006 METZ LE 11JUILLET 2006

 

 

 

 

 

 

 

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      FLASHBACK 2006 " METZ "

 

METZ
le 11/07/2006 à 21h00
STADE ST SYMPHORIEN 57000 METZ
de 39,00 € à 89,00 €

 

TICKET  CONCERT

 

   Ticket pour le concert du 11 Juillet 2006

 

 

LA PRESSE

 

L'EST REPUBLICAIN DU 11 JUILLET 2006

L'armada Hallyday

Premier concert des stades français de la tournée 2006 à Saint-Symphorien ce soir. Plus de 30.000 personnes sont attendues.
 


« Le choix pour décor d’un opéra détruit
par les bombes renvoie à mon enfance.
Je suis né avant la guerre ».
Photo Alexandre MARCHI

METZ.- Après le Palais des Sports et avant de retrouver à l'automne les salles parisiennes où il a forgé sa légende, Johnny a repris la route avec à son programme plusieurs festivals dont « Les Vieilles charrues » et les stades. Metz devait être la troisième date de ce « Flashback Tour » après Troyes et Sion en Suisse. Le premier concert a du être supprimé au grand dam des nombreux fans aubois et il s'agit donc, ce soir, d'une première française comme l'avait été en 2003 le show donné sur la pelouse de Marcel Picot à Nancy.

 

Le nom choisi pour ce retour en scène, amorcé début juin, ne doit pas tromper. Le récital, s'il revisite le répertoire de l'idole décidément indéboulonnable, ne donne pas dans la nostalgie. En compagnie du fidèle Yvan Cassar, le chef de son orchestre composé d'une dizaine de musiciens, des titres qui ne figuraient plus à son répertoire depuis longtemps ont été retravaillés, remis au goût du jour. On y retrouve notamment « Voyage au Pays des vivants », petite perle de sa période psychédélique et certaines compositions comme « Rivière ouvre ton lit » qui ne demeuraient depuis des lustres des classiques que pour les inconditionnels et autres spécialistes.

 

Brel à l'honneur

Ce « retour » vers certaines périodes d'une interminable histoire n'enterre pas pour autant les incontournables. « Que je t'aime », « J'oublierai ton nom » et la ravageuse « Gabrielle » sont plus que jamais d'actualité.

Les duos avec d'autres artistes qui avaient jalonné le précédent tour ne sont plus de mises. Johnny Hallyday se contente d'échanger quelques couplets avec Amy Keys, chanteuse américaine qui a, c'est vrai, travaillé avec Sting et Phil Collins. Electrique mais avec de solides références blues dont l'inédit « Tout seul au milieu d'un lac ». Pour le final, Brel est à l'honneur avec la reprise de « La Quête » et son « inaccessible étoile », chanson fétiche de « L'homme de la Mancha ».

La mise en place sur le stade messin a commencé mercredi dernier. Cette tournée qui doit attirer plus d'un million de spectateurs en 113 concerts dans différents lieux et structures comme les Zénith nécessite la présence d'une centaine de techniciens. Trente camions sont mis à contribution pour transporter le matériel dont une scène de 400 mètres carré.

Le décor y est le même que pour les « premières » parisiennes, parce qu'extensible. Tout commence dans un opéra ravagé par les bombes, décor d'apocalypse digne de la réputation sulfureuse du rock. « L'envie de ce cadre renvoie à mon enfance. Je suis né avant la guerre ». La seconde partie a lieu dans un environnement plus traditionnel même si ce mot ne colle pas vraiment aux exhibitions live de Johnny. 140 mètres carré d'écrans vidéos apportent une dimension grandiose à la prestation de celui qui demeure avant tout un immense showman.

Le récital commencera, ce soir à partir de 19 h avec Mauss puis Anggun. L'arrivée sous les 260 projecteurs du héros du jour est prévue à 21 h 30. Il reste quelques places en pelouse à 40 euros.

 

Jean-Paul GERMONVILLE

* Les billetteries ouvrent à 16 h. L'accès au stade est fixé une heure plus tard. Le parcours est fléché jusqu'au parking de délestage aménagé au parc des expositions. Des navettes y seront à la disposition des spectateurs.

http://search.estrepublicain.fr/cgi-bin/htsearch 

 

 

FRANCE 3

 

Johnny: début de sa tournée française à Metz

Publié le 11/07 à 14:21
30.000 personnes sont attendues ce soir au stade Saint-Symphorien
- Johnny Hallyday, l'idole des &quo
Johnny Hallyday, l'idole des "jeunes" - France 3 LCA - Alain Blanquet
Un événement rendu plus important encore après l'annulation pour causes techniques du concert de Troyes  

La chanteuse Anggun assurera la 1ère partie du concert

 
Le concert en chiffres

Un concert de Johnny, c'est d'abord une scène de 1.250 m², de 25 m de profondeur sur 50 m de large et des installations qui s'élèvent à 15 m de hauteur.
Pour transporter tout le matériel, 12 semi-remorques sont nécessaires.
300 personnes travaillent sur le spectacle parmi lesquelles 70 techniciens. Ce sont les "roadies" qui le plus souvent par passion pour la "star" le suivent tout au long de la tournée bien que 170 techniciens divers soient en général issus de la région où se déroule concert. Ils sont pour la plupart intermittents du spectacle.
Il faut 4 jours pour installer la scène mais 2 jours suffisent au démontage.

- Johnny Halliday, un chanteur assurèment très populaire ! - France 3 LCA - Alain Blanquet -

- "Johnny" attendu par ses fans - France 3 LCA - Alain Blanquet -

Pour stationner

30.000 spectateurs, c'est forcément des milliers de voitures. L'équivalent d'un soir de grand match.
Il est possible de stationner au parking de la Foire Internationale de Metz (FIM): capacité 3.000 places
À l'Espace universitaire de l'île du Saucy : 2.000 places
Les parkings de la ville seront ouverts mais celui de l'ancien palais des sports sera interdit.
Des navettes de bus sont prévues entre ces parkings et le stade Saint-Symphorien.
Un fléchage spécifique sera mis en place.

 

 

L'EST REPUBLICAIN DU 12 JUILLET 2006

Johnny Dieu du stade

De nouveau, il a réussi le prodige d'emporter son show vers une certaine féerie scénique pour la plus grande joie des 30.000 spectateurs du stade Saint-Symphorien.


« Je vous entends tellement bien que j’ai l’impression d’être au milieu de vous ». Photo ER  

METZ.- « Je m'appelle Jean-Philippe Smet et je suis né dans la rue... ». Le concert a commencé quelques minutes plus tôt précédé par des bruits de guerre, vols d'avions en piqué et explosions rapprochées de bombes. Alors seulement le vaste rideau noir encadré d'un mur en ruine s'est levé le révélant sous la forme d'une ombre chinoise derrière un voile où défilent des images de conflits toujours. Peu à peu, il apparaît sur fond de lumières crépusculaires, vêtu d'un long manteau noir. De sa démarche chaloupée, il arpente le devant de la scène en interprétant son credo depuis longtemps : « L'envie ».

La rythmique tape dur sur les envolées de guitares pour porter plus haut encore cette voix inusable comme le mythe qu'elle a engendré : « On m'a souvent laissé pour mort ». Sur les écrans installés de chaque côté de l'immense espace scénique, les gros plans se succèdent partagés entre les membres de son groupe et son visage habité.

Le cache-poussière dérobait au regard une singulière veste sombre aux parements de strass. Le ton baisse de quelques degrés, sans que ne retombe l'intensité, dès les premières notes de « Marie » qu'il interprète planté, comme recueilli, derrière le micro. Des milliers de voix reprennent en choeur. « Je vous entends tellement bien que j'ai l'impression d'être au milieu de vous ». L'accalmie n'est que de courtes durées. Les cordes à nouveau claquent dans l'atmosphère pour un autre classique, « Ma gueule ».

Comme en 66

Les lights mobiles jouent sur le décor d'un opéra « déglingué » à l'architecture baroque sur fond de tentures rouge carmin. Plus tard d'autres projecteurs aux puissants faisceaux immaculés se promènent sur la foule d'une rare densité quand ils n'éclaboussent pas le ciel de nuit de leur lignes parallèles. Ce Flash-Back tour ne pouvait que remettre à l'honneur « Hey Joe » qu'il a repris à son compte bien avant Bashung. C'était en 66 et Hendrix à peine sorti de l'anonymat en Grande Bretagne assurait ses premières parties. Le genre d'anecdote qui ne s'oublie jamais.

Il y a dans le timbre d'Amy Keys la choriste conviée à partager plusieurs couplets dont un transcendé « J'oublierai ton nom » quelque chose de Tina Turner, des intonations à la fois chaleureuses et mystiques.

Pour ce qu'il appelle l'instant unplugged avec en vedette « Le pénitencier », « Tennessee », « J'ai oublié de vivre », il s'empare de la guitare et se suffit pour l'accompagnement d'une formation réduite... L'occasion de saluer la mémoire de Raymond Devos, le premier à avoir cru en lui en l'accueillant sur la scène du Lido contre l'avis de tous et surtout de son public.

Ils ont scandé son nom comme le ferait un public sportif pour acclamer ses champions, de quoi l'élever en cette nuit messine au rayon des Dieux du Stade. Ce bon vieux « Charlie » emporte, piano et harmonica toutes voiles dehors, vers la country. Juste un détour obligatoire avant de chavirer avec lui dans sa grande passion musicale, le blues, un classique encore mais restitué dans une sympathique version quasi acoustique.

Pour ceux qui auraient manqué le rendez-vous, Johnny Hallyday revient le 8 février au Zénith de Nancy, en comité plus restreint cette fois.

 

Jean-Paul GERMONVILLE

 

JOURNAL FR3 LORRAINE CHAMPAGNE ARDENNE DU 12 JUILLET 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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