Le show de
« l'idole des jeunes » comble
Poupet
« Énorme », « génial », « superbe ».
Le show est fini. Les qualificatifs fusent
dans la foule qui se disperse lentement. Le
concert de Johnny Hallyday, à La Verrie, vient
de s'achever en apothéose, dans la fraîcheur de
la nuit (voir aussi dimanche
Ouest-France).
Devant 32 000
spectateurs, l'idole des jeunes a entonné
« Que je t'aime »,
repris en choeur par les fans. Et le
festival de Poupet a offert un feu d'artifice
grandiose, tiré par les artificiers du Puy du
Fou. Avant que le rocker ne reprenne encore deux
titres, rappelé par une foule aux anges.
« Ce feu
d'artifice est une idée des organisateurs :
c'est la seule date de la tournée où ça se
fait », assure Mario Rodriguez,
directeur technique de l'événement. Comme,
aussi, ces 30 000 bâtons lumineux
distribués gratuitement à l'entrée : une
originalité spécial Poupet ! A plusieurs
reprises, on a donc vu des dizaines de milliers
de loupiotes s'agiter lentement devant la scène,
sur le champ de l'Emmonière. Émotion.
« Je vous entends drôlement bien,
ce soir », a répondu en écho la
star, plusieurs fois dans la soirée.
Gabrielle !
« Quand Johnny
est arrivé sur scène, c'était un rare moment de
bonheur », raconte Philippe
Maindron, président du festival. Plus d'un an
qu'il attendait ça fébrilement, dépensant une
énergie folle à droite et à gauche, pour que
tout se passe au mieux. En remerciement,
Hallyday a accepté de poser pour une photo, dans
les coulisses, avec une partie de l'équipe du
festival. Johnny s'est ensuite engouffré dans
son 4x4 noir militaire, jusqu'à la scène, sur
laquelle il est monté triomphalement.
Une énorme machine en route
pour plus de deux heures. Jeux de lumières,
images... Les titres s'enchaînent les uns après
les autres. « Quoi ma
gueule » ;
« Tenessee » ;
« Le
pénitencier » ;
« Gabrielle ». Des
tubes qui auront sans doute réveillé de nombreux
souvenirs, chez beaucoup.
« L'époque des yé yé, toute ma
jeunesse », confie Alain.
Des écrans vidéos
retransmettent des gros plans d'Hallyday ou de
ses musiciens, parfois embarqués dans des solos
très professionnels. Des images de synthèse
accompagnent certains morceaux mythiques, comme
« Allumer le
feu »... Sur la
« pelouse » de gravillon, le club des
Harley Davidson de La Gaubretière, venu en
nombre, jubile. « On aime tout,
lâche Daniel, un peu plus loin. La
musique, le spectacle, les effets. C'est
magique. »
Johnny, lui aussi, semble
plutôt apprécier. « C'est beau la
Vendée quand même. D'ailleurs, mon meilleur ami
y habite. Je reviendrai le plus vite possible.
Merci et bon anniversaire au festival de
Poupet ! »
Textes : Kristell BERNAUD
et Matthieu MARIN.
Photos : Franck
DUBRAY.
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