JOHNNY HALLYDAY  FLASH BACK 2006 CAEN DU 30 AU 31 OCTOBRE 2006

 

 

 

 

 

 

 

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      FLASHBACK 2006 " CAEN "

 

CAEN
le 30/10/2006 au 31/10/2006 à 20h00
LE ZENITH Rue Joseph Philippon 14000 CAEN
de 39,00 € à 89,00 €

 

PRESSE

OUEST FRANCE DU 21 OCTOBRE 2006
Mardi 31 octobre 2006
Ces gens qui plantent le décor pour Johnny

Arrivée dimanche, toute l'équipe de techniciens de Johnny Hallyday était sur le pied de guerre dès 6 h, hier matin, pour installer la scène baroque du « Flashback Tour ». Tout sera démonté et remballé en quatre heures à l'issue du concert de ce soir, afin de partir vers le Zénith d'Orléans.
Derrière chaque spectacle de Johnny, on trouve les techniciens de la société Camus Productions. Ambiance d'avant-spectacle, hier matin, au Zénith.

Rien qu'en observant l'extérieur du bâtiment, on sait que quelque chose d'important se prépare à l'intérieur. Il est 11 h 30, près de sept heures avant l'ouverture des portes, mais quelques curieux sont déjà réunis près des entrées, publiques ou des artistes. De nombreux bus et semi-remorques sont garés sur le parking interne du Zénith, surveillé de près par une équipe de sécurité.

Une fois introduit dans la salle, on découvre une armée de techniciens très occupée à préparer la scène, sous l'oeil vigilant d'un certain Roger Abriol. « On a pris tous les repères dimanche, juste après notre arrivée, explique le directeur de production. Le gros du travail est réalisé depuis 6 h ce matin et jusqu'à 12 h 30 environ. Les finitions sont prévues en début d'après-midi, suivies d'une courte répétition pour les réglages. »

Pas de fausse note

Réglé comme du papier à musique, l'installation de l'imposant décor - une sorte d'opéra baroque et post-apocalyptique - se fait presque sans paroles. Seuls deux ou trois meneurs font entendre leurs directives au milieu des roulements de coffres et des entre-chocs métalliques. « Ça fait 30 ans que je suis les tournées de Johnny et beaucoup de membres de l'équipe sont des fidèles, on est vraiment rodés, confie Roger Abriol. Il y a 20 ans, on faisait encore des concerts sous chapiteaux, mais aujourd'hui l'évolution de la technique et des salles permet de gagner pas mal de temps. » Un temps très précieux puisque la tournée ne compte pas moins de 110 dates, réparties de juillet à février. Pour les représentations de Caen, 80 techniciens ont été recrutés pour assister l'équipe itinérante de 60 personnes.

Et Johnny Hallyday, quand arrive-t-il au juste ? « Au moins deux heures avant chaque concert, il aime bien être en avance et prendre le temps de se poser avant son entrée en scène. Il a beau être très sollicité, il reste vraiment disponible pour discuter avec l'équipe. On ne le voit pas tout le temps, bien sûr. Il faut que ce soit un sujet important. »

En raison du décor particulier du « Flashback Tour », aucune première partie n'est programmée. C'est donc « l'idole des jeunes » et ses dix musiciens qui assurent le show pendant plus de deux heures. « Pour ce spectacle, on a imaginé le type de salle que Johnny n'avait jamais faite, à savoir l'opéra. On a juste fait ressortir son côté « bad boy » en ajoutant un décor très figuratif et en partie détruit. Ça démarre comme du théâtre et ça bascule ensuite dans un univers plus technologique. » Un mélange inédit pour le chanteur qui rêvait au départ de se produire aux salles Garnier ou Bastille.

Mathieu HUREL.
 http://www.caen.maville.com/actu

 

OUEST FRANCE DU 01 NOVEMBRE 2006
Mercredi 1 novembre 2006
Johnny enflamme les coeurs de trois générations
« L'idole des jeunes » a affiché complet, lundi et mardi soir au Zénith, devant trois générations d'un public de fans.

« À chaque fois que j'arrive dans une ville, c'est avec l'Envie d'avoir envie : l'envie, c'est vous qui nous la donnez. » Avec ses mots imbriqués dans un concert parfaitement scénarisé, réglé au millimètre, Johnny Halliday n'a pas hésité à s'adresser à son public de fans. Pour certains de très grands fans, idolâtrant un interprète qui « tient la route » et n'hésitant pas à sortir la carte bancaire quand il s'agit de compléter une vaste collection d'objets signés Johnny.

Devant un micro orné de son foulard de « Bad boy », l'idole des jeunes a traversé quelque cinquante années de ses chansons, en l'espace de deux heures et dix minutes. Pas une minute de plus. Entré en scène dans un décor d'opéra dévasté, le « Metropolis théâtre », il a poursuivi dans le présent devant des affiches taguées et graffées, pour enfin trouver sa place dans le futur devant un large écran vidéo. Toute la technologie du vingt-et-unième siècle se veut représentée dans ce troisième tableau.

Johnny immortel. Dans la salle, trois générations de fans sont réunies. La relève est assurée. Des gamins de moins de 10 ans vivent leur premier concert aux côtés des plus anciens. C'est le cas de Nicolas, 8 ans et demi, venu avec sa soeur de 15 ans, Malbina, et leurs parents. Cette famille vit « avec Johnny tous les jours ». Dans une fosse pleine à craquer, au premier rang, on peut même voir une pancarte avec la photo de la « people star » avec, écrit au dessus : « Dieu n'est pas mort ! »

Les sons rock jaillissent dès que les quatre guitares sont en marche. Dans ce « flash-back tour », le public est aussi invité à entrer dans l'intimité familiale. La séquence vidéo avec Jade et Laëtitia, sa petite fille et son épouse, est de mise. Avec son groupe de huit musiciens, dont le fidèle compagnon du rockeur Yvan Cassard, aux claviers, qui s'est chargé des nouvelles orchestrations des vieux titres, et de deux choristes, Johnny enchaîne les chansons. Beaucoup de standards comme Le pénitencier, La musique que j'aime, Allumer le feu, On a tous quelque chose de Tennessee ou encore Gabrielle. Johnny revisite même le Honky tonk woman des Rolling Stones ou La quête de Jacques Brel, sa chanson finale.

Lundi et mardi soir, Johnny a incontestablement enflammé la salle. Et ce rockeur sexagénaire n'est pas prêt d'éteindre cette flamme. Janine, de la même génération que son idole, n'est pas prête d'oublier ce moment : « Je peux mourir maintenant, j'ai vu Johnny ! »

Nathalie HAMON.
 
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